Logos: classification et typologies

Le graphisme en tant que discipline s'est matérialisé au fil du temps comme une activité professionnelle qui possède un large éventail de connaissances et de termes qui font référence aux concepts qui ordonnent son monde. Si nous approfondissons la terminologie, nous ne pouvons ignorer que l'un des mots les plus utilisés dans le monde graphique par le citoyen ordinaire est le logo. Mais, Dans quelle mesure parlons-nous de manière correcte et concise efficace lorsque nous utilisons ce terme?

Cher graphiste, qu'une personne qui ne fait pas partie de notre cadre professionnel fasse des erreurs de terminologie. Mais en tant que professionnel, vous devez parler correctement et en connaissance de cause. Je vous rappelle ici la classification de base qui existe à cet égard et qui sera très utile pour rappeler peut-être des concepts dormants.

Le logo

Etymologiquement, il est constitué de l'union de deux racines lexicales. D'un côté Logos qui peut être traduit par mot et d'autre part fautes de frappe qui fait référence à un signe ou à un écrit sous la forme d'une empreinte. Sachant cela, nous pouvons facilement en déduire les implications du concept. Un logo sera alors cette construction composée uniquement d'un groupement de lettres ou de types formant des mots.

Imagotype

Les composants linguistiques qui soutiennent notre parole se réfèrent à une représentation de la marque qui repose à la fois sur des composants iconiques et verbaux. Etymologiquement, il est composé de deux morceaux sémantiques. D'une part Imago qui fait référence à l'image, une représentation visuelle suivant un schéma de ressemblance avec une chose spécifique, nous parlons ici de l'élément iconique. D'autre part, le deuxième composant (type) provient de fautes de frappe qui ne sont ni plus ni moins qu'un type ou une lettre. Le signe, l'écriture, l'écrit.

Par conséquent, cette modalité se caractérise en ce qu'elle est une construction composée d'un élément textuel accompagné d'une image symbolique. Il est important de garder à l'esprit que pour que nous considérions strictement une construction visuelle de marque comme un imagotype, les deux éléments apparaîtront séparément. Cela signifie que la structure sera composée de deux unités indépendantes qui forment une unité. D'une part l'image ou le symbole et d'autre part le composant textuel, qui est généralement situé dans la zone inférieure sous l'image bien qu'il ne soit pas nécessaire que ce soit ainsi.

isologo

Par contre, sous le concept Isologo, nous trouvons une variation du mode Imagotype, seulement dans ce cas avec une petite particularité. Il suffit de revenir à l'analyse étymologique pour deviner de quoi il s'agit. Iso est une racine d'origine grecque qui renvoie au concept d'égalité et d'équilibre. Rappelons qu'un imagotype au sens strict est la composition d'une marque par un élément textuel et visuel, mais toujours apparaissant spatialement séparés. Dans ce cas, pour que nous puissions parler correctement d'un Isologo, le contraire doit être vrai. Les deux composants doivent former une unité, c'est-à-dire qu'ils ne seront pas séparés spatialement et que l'image et le texte feront partie de la même masse.

Isotype

Sur la base de ce qui précède, nous saurons qu'un Isotype est une construction basée sur des types et qu'il fait référence à la même marque (ou au même logo) bien qu'il ne l'exprime pas dans son intégralité. Nous pouvons différencier six types d'isotypes:

• Monogramme: Dans cette modalité, nous parlons d'une construction formée de l'union et de l'entrelacement de plusieurs initiales créant l'unité. Déjà dans l'Antiquité, cette technique était utilisée et maintenant elle est encore utilisée pour ferrer le bétail et marquer l'identité de la propriétaire.

• Anagramme: Il utilise des lettres ou des syllabes du nom de l'entité représentée sous forme ligotypée, généralement il utilise des contractions pour éviter toute confusion. Surtout, ils ont tendance à être très utiles pour les marques qui ont des noms très longs et qui cherchent à avoir un impact sur le client de manière plus agile et efficace.

• Initiales: Il vient du latin et signifie abréviation. On pourrait dire qu'il va un peu au-delà de l'anagramme et qu'il est soutenu dans un processus de contraction plus violente où il n'y a pas d'articulation phonétique et qu'il faut donc le lire lettre par lettre. Les initiales de la marque sont généralement utilisées de manière parfaitement lisible pour faciliter leur lecture et leur assimilation.

• Initiale: Cela vient du latin initie il se réfère donc à l'origine ou au début de notre construction. Il fait référence à la première lettre du mot qui constitue l'identité de l'entreprise et est utilisé comme ressource de synthèse.

• société: Il n'est pratiquement pas utilisé en conception graphique pour définir l'élément formel d'une marque commerciale. L'élément caractéristique de cette modalité est sa capacité à donner à la construction de l'authenticité. Son caractère manuscrit (Script) nous conduit à une rencontre plus intime avec le tampon en question et pour cette raison il est généralement relégué à des marques personnelles.

• Pictogramme: Il vient du latin et se réfère à la peinture et d'autre part gramma, du grec. Ce sont des constructions qui synthétisent un concept qui fonctionne comme une image de marque. Ils peuvent être conçus de manière totalement figurative, c'est-à-dire représentant schématiquement quelque chose de réel ou de directement abstrait qui renvoie à des valeurs ou des sensations plus diluées.