10 tableaux classiques qui vous feront grincer des dents

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Dans le monde de l'image, il y a eu différentes manières de traiter la terreur, l'horreur (qui ne sont pas les mêmes) et les concepts les plus sombres qui peuvent être configurés dans un esprit humain. La peur de la mort et le mystère de l'inconnu ont conduit les artistes de l'histoire universelle à représenter ces images avec pureté génie.

Dans cet article, j'aimerais voyager dans le temps et observer certaines des œuvres les plus authentiques de l'histoire de la peinture. Compositions qui marqué un avant et après et qu’ils n’ont laissé personne indifférent.

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Dante et Virgil en enfer c'est une représentation assez curieuse. Ce qui peut nous apparaître comme une scène homosexuelle est en fait une lutte violente entre deux âmes en présence du diable lui-même. L'hyperréalisme se démarque dans le traitement des volumes de ses personnages, des proportions et des structures anatomiques. William-Adolphe Bouguereau a créé cette image vers 1850.

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Cette image (le domaine qui a le plus retenu mon attention) appartient à un fragment d'un triptyque appelé Le jardin des délices terrestrespar El Bosco. Bien que l'œuvre complète représente aussi le paradis et le monde terrestre, il faut dire que l'enfer que nous présente le géant Jérôme Bosch est vraiment malade, violent. Il met en évidence un personnage avec la tête d'un oiseau de proie assis sur une toilette et avec un chaudron sur la tête. On pense que ce pourrait être Satan dévorant les condamnés et les déféquant dans un puisard dans lequel d'autres personnages vomissent de la crasse ou excrètent de l'or, ce dernier peut-être comme une allusion à l'avidité. Sous le manteau de Satan, une femme nue est obligée de se regarder dans un miroir convexe posé sur les fesses d'un démon, faisant allusion au péché d'orgueil.

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Saturne dévorant un fils C'est l'une des peintures mythiques de Francisco de Goya. L'auteur nous présente un père au regard empreint de folie. Il mutile le corps adulte de son fils dans un bain de sang et sur un vide enveloppé d'ombre. Ce fut l'une des œuvres les plus contestées. Le cannibalisme pourrait être le reflet de la mélancolie et de la soif de destruction qui sont constamment présentes dans sa série de peintures noires.

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Horreur, satanisme et érotisme pourraient être les mots qui définissent le mieux l'auteur Johann Heinrich Füssli, un peintre suisse qui a créé une tendance au XVIIIe siècle. Ce travail est intitulé Le cauchemar, et a été inspiré par Giulio Romano's Dream of Hecuba. Dans la scène une jeune fille endormie apparaît, elle est possédée par un incubus, un type de démon qui apparaît dans les rêves érotiques. Bien qu'aujourd'hui cela ne suscite pas une peur excessive, la vérité est qu'à l'époque, il a provoqué des réactions assez intenses de son public. Surtout à cause du visage du cheval qui apparaît en arrière-plan contemplant la scène avec un air fantomatique.

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Le thème de Judith décapitant Holopherne C'est l'un des épisodes de l'Ancien Testament qui a été le plus fréquemment représenté dans l'histoire de l'art, cependant, c'est de la main d'Artemisia Gentileschi où il acquiert une plus grande puissance et expressivité. L'héroïne biblique, avec sa femme de chambre, entre dans le camp ennemi, séduit puis décapite Holopherne, le général ennemi. L'œuvre montre l'acte le plus violent et sans aucun type de censure ou de tabou. Le sang éclabousse étant ce qui ressort le plus du traitement réaliste du propre sang.

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L'araignée souriante C'est une de ces toiles qui suscite des inquiétudes sans vraiment savoir pourquoi. Son regard perdu est saisissant, on ne sait vraiment pas où regarde ce visage, on sait seulement qu'il sourit de façon mystérieuse. L'auteur, Odilon Redon, se caractérise par la recherche de l'équivalent entre l'émotion provoquée par une expérience matérialisée dans un objet, dans une image. Ses œuvres ont toujours été orientées vers les concepts d'occultisme et de mystère. Avec cet auteur, les symboles deviennent l'instrument de communication le plus puissant et le véhicule pour transcender la matière, atteignant les dimensions d'autres mondes matériels, rares et étranges pour l'être humain.

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L'auteur de cet ouvrage (Parties anatomiques), Théodore Géricault, a reçu des restes humains à la demande de la morgue pour pouvoir les peindre. C'est une peinture plutôt gore qui a suscité l'attention et la curiosité du public, précisément à cause de la peur de la mort elle-même. Comme nous avons peur que notre corps soit un jour l'objet de décomposition et de s'oublier, nous essayons de ne pas parler du sujet de la mort, c'est à ce moment-là qu'elle devient un sujet tabou. On ne peut pas en parler, mais en même temps c'est presque comme une nécessité.

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Massacre des innocents, est une peinture de Peter Paul Rubens qui se distingue par sa violence au point de blesser nos sensibilités. Une scène atroce est représentée sur cette image. Des dizaines de bébés sont arrachés des bras de leur mère et jetés au sol. Le traitement anatomique et compositionnel est incroyable et l'objectif plus qu'atteint. Il est presque impossible de ne pas se sentir impuissant ou terrorisé en contemplant la composition.

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Ce travail appelé Deux vieillards mangeant de la soupe, appartient également à la série de peintures noires de Francisco de Goya. Deux vieillards apparaissent dans la scène, dont nous ne savons pas très bien s'il s'agit d'hommes ou de femmes. Celui de gauche a un mouchoir blanc et semble ne pas avoir de dents. Celui de droite fait froid dans le dos: il a un visage totalement cadavérique, ses yeux sont deux fentes noires et la texture de son visage ressemble totalement à un crâne.

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Ce sont des déclarations de l'artiste mythique Edvard Munch, d'origine norvégienne. Dans son travail Le cri Il nous présente une figure androgyne (on ne peut pas dire s'il est un homme ou une femme) et avec une attitude de terreur profonde, voire désespérée enveloppée dans une mer de tons froids et chauds, une sorte de chaos chromatique et léger semble pour tout entourer.


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  1.   nekane96 dit

    Les excréments n'existent pas en espagnol. Le mot que vous recherchez est excrété.

    1.    ADA dit

      Pas de commentaire, parfait monsieur