Edward Hopper est l'artiste du personnage narratif que, s'il a déjà été une source d'inspiration pour les cinéastes et l'un des plus grands représentants du XXe siècle, il prend désormais un autre sens plus important et lié à l'époque où nous devons vivre à l'ère du coronavirus.
Leur paysages urbains déserts et leurs personnages solitaires ils représentent comme personne ces images de voir beaucoup de gens applaudir de leurs fenêtres, mais avec la tristesse d'être loin les uns des autres.
Comme certains l'ont déjà dit, tout maintenant nous sommes représentés dans la peinture de Hopper. Distancé les uns des autres comme la femme dans "Morning Sun" assise sur son lit regardant par la fenêtre, ou une autre de la fenêtre regardant avec la même expression.
Nous pouvons continuer à décrire plusieurs de ses peintures comme l'ouvrier solitaire, une femme seule dans un cinéma ou des gens éloignés les uns des autres aux tables d'un restaurant. Des scènes qui représentent l'un des pires effets de cette pandémie qui élimine les contacts directs entre les personnes.
C'est exactement ce que Hopper nous apprend dans ses œuvres picturales. Un peintre né à New York en 1882 et qui fait de la solitude l'œuvre de sa vie. Hopper nous laisse également avec la réponse que si nos libertés sont enlevées dans les temps modernes, seule la solitude nous quitte.
Une solitude que l'on est censé apprendre à valoriser à proportion d'embrasser la compagnie de quelqu'un que l'on ne connaît pas, ce regard aux yeux étranges ou cette étreinte soudaine de quelqu'un qui nous rejoint sans rien chercher d'autre que le plus humain. Hopper nous donne un autre regard sur son travail En ces temps de coronavirus et d'une pandémie qui nous a obligés à être dans notre maison comme le fort. Ne ratez pas celà cours gratuit sur Hopper du musée Thyssen.